Restaurant L’Air du Temps. Une adresse en or, hors du temps…
On a beau y revenir, encore et encore, on ne peut que s’extasier et profiter.
A chaque fois, on en prend plein la figure.
A chaque fois, on se dit que c’était fabuleux et qu’il sera difficile de faire mieux.
A chaque fois, on met une semaine à s’en remettre se demandant si tout cela était bien réel…
L’espace de quelques heures, San, Carine, Maxime et toute l’équipe œuvrent de concert afin d’offrir une expérience inoubliable. Ils représentent dignement et avec un bonheur non dissimulé un restaurant à l’approche très personnelle et assumée, une cuisine d’auteur, moderne et créative, au service du produit, une cuisine unique.
L’Air du Temps, c’est généreux, gourmand, direct, honnête et donc…unique.
Nous, GoT, revendiquons pleinement la subjectivité de nos propos. Nous ne répondrons seulement qu’une seule chose à ceux qui douteraient de nos éloges : allez-y, courez-y, installez-vous dans l’un des confortables fauteuils et laissez-vous transporter. Faites-vous servir ces merveilles culinaires proposées par San et son équipe, laissez-vous bercer par le service adorable de Carine, laissez-vous charmer par les découvertes vinicoles de Maxime. Nous en reparlerons ensuite.
Notre dîner du 15 octobre dernier, à l’occasion des 10 ans d’existence du restaurant, n’a donc pas dérogé à la règle. Un merveilleux voyage gastronomique, une osmose entre mets et vins, une jouissance collective partagée (sobrement) enfin de repas avec San, chef ô combien accessible et disponible.
Pour ce repas, nous étions au final 7, soit GoT quasi au complet, Fred manquant à l’appel ( estomac fragile en ce moment… il faut soigner çà).
Départ de Paris vers 16h, arrivée au Mercure de Louvain-La-Neuve vers 19h45, nous filons ensuite au resto où nous sommes invités à prendre place à une belle table carrée en face de la cuisine.
Pour la plupart des gastronomes de notre table, il s’agit de la 3ème ou 4ème visite à L’Air du Temps. Pour Laurent L : il s’agit de sa première fois (séquence émotions…), pour Laurent V : on doit approcher la vingtaine… comme quoi une seule pauvre consonne peut changer bien des choses.
Comme annoncé lors de la réservation, le menu est fixe et annonce une dégustation de 16 mets, entourés de mises en bouches et mignardises en rafale. Au terme du repas, nous faisons le bilan et voici le menu servi ce soir :
- Le « Kiwitre »
- Cannelloni de chocolat blanc et caviar
- Cône de potiron et mousse de foie gras, gel de jasmin
- Jus de canard aigre-doux et crème de chartreuse
- Sushi décomposé de saumon, mayonnaise de ras el Hanout
- Du Homard breton et gaspacho de fraises
- Du bar de ligne, purée citronnée, gel de citron et jus de viande
- Œuf en coque, sirop d’érable et crème de poivre de Tasmanie
- Alterné de foie gras, anguille fumée, pomme et lait au sésame
- Une part de turbot, en monochrome noir, risotto aux palourdes
- Noix de St-Jacques, cassoulet au jus de crevettes, shizo, citron
- Langoustines, gel de concombre, fumée de cacao
- Du veau de Corrèze aux épices, joue confite, jus réglissé
- Ris de veau, confettis de légumes, jus gingembre et harissa
- Magret de canard mulard, cannelloni de choux rouge et potimarron
- Aiguillette de pigeonneau, girolles et fève de tonka
- Œuf de munster, confiture de rose, gelée litchee, croquant cumin
- Cigare de pomme et basilic en papier de sucre
- Choco framboise
- Sorbet chocoviolette
- Cryomeringue chocomenthe
- Sucette huile d’olive
- Bulle de caramel au beurre salé
- Praline fève tonka
- Milkshake framboise
- Jus mangue et bille de menthe, sirop aux herbes
Concernant les vins, après l’apéritif où la plupart d’entre nous choisit un Cerdon du Bugey, nous avons eu le plaisir de déguster un vin différent tous les deux plats :
- Moscato Giallo, Aloïs Lageder, 2006
- Riesling “Frederic Emile”, Trimbach, 1999
- Pinot Gris Sini Ljutomer, Dveri Pax, Slovenie, 2001
- Morgadia de Calcada bianco, Nirpoort, Portugal, 2006
- « Burlenberg » Marcel Deiss, Alsace, 2000
- Magnum Barbara Torès, 1999, Terra Alta
- Porto Vintage 1995 ChamPalimaud
Et pour finir avec San, 3 bouteilles de rouge : un Magnum « Falaise » Domaine Gardiès 2000, un Syrah du Valais suisse et un rouge autrichien (Umathum, Haideboden).
Quelques photos des dégustations servies... attention aux yeux !
Côté vins, de très bons blancs, dont une découverte slovène à tomber par terre, d’excellents rouges,… Maxime, génie sommelier, nous a fait plaisir, et quelque chose nous dit qu’il s’est fait plaisir aussi, ouvrant bouteille sur bouteille à un rythme effréné que nous avons réussi à tenir (bravo amis GoT).
Vers 3h15 du mat’, après avoir refait le monde avec San, après l’avoir remercié pour tant de bonheur partagé, nous prenons congé de L’Air du Temps, heureux, comblés, repus.
Merci à San et à toute l’équipe; inutile de le dire : c’est promis, nous reviendrons :o)... pour un autre moment unique.
GoT
Ps) Amis lecteurs, San sort son premier ouvrage culinaire le 7 novembre prochain. Nous vous tiendrons bien entendu informé : une véritable ode à la gastronomie et à sa cuisine. Petit teaser :
2 commentaires:
j'attendais ce post impatiemment, et je suis servi ! quelles merveilles... dommage qu'il n'y ai pas L'Air du Temps à Bordeaux.
L'ouvrage de San sera dispo en librairie ?
Nous nous sommes croisés lundi Au bonheur du Palais, mais trop timide je n'ai pas osé vous aborder, je le regrette... j'espère que vous avez apprécié la cuisine des frères Shan.
merci encore des très joils articles que vous nous faites partager.
Walter.
Bonsoir,
Comme vous j'ai adoré ce restaurant que j'ai découvert il y a peu de temps bien que je suivais San Degeimbre au travers divers livres et revues. Dans mon blog, je lui ai laissé également un petit témoignage de mon passage.
j'ai pris un réel plaisir à naviguer sur votre blog.
Bien amicalement
Philou
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